Extrait 2

D’une morte @ l’autre

Quand je suis retournée pour vivre au Japon et qu’alors que j’avais abandonné mon travail et mon logement en Europe pour ce faire, mon amie japonaise m’a dit qu’elle ne m’aimait plus. Pendant une année, j’ai vraiment beaucoup souffert. Et je possède un poème écrit par Yumiko Kora, une grande écrivaine japonais actuelle, qu’elle avait écrit après être venue se faire traiter par moi pour des douleurs avec l’acupuncture dans l’université où je travaillais à Tokyo. Ce poème je l’ai traduit moi-même en français. Il m’est dédicacé manuellement : « à Anne » et dit ceci :

A quelqu’un

Tu avais un sourire transparent.
Et c’est avec ce sourire-là
Que tu m’as aidée, je crois,
A détendre un peu
Mon corps, mon cœur
Si raides alors.
Un soir d’hiver
Je t’aperçue, assise sur un banc,
De la ligne du métro Odakyu, à Tokyo,
Tu souffrais
Et j’ai été incapable d’aller vers toi.
Mais je savais que c’était de cette souffrance-là
Qu’était né ton sourire
Alors il faut que tu deviennes heureuse
Il le faut.

Tu vois, comme tu le sais, les japonais sont parfois très intuitifs. J’ai eu l’impression qu’elle avait le mieux décrit ma souffrance d’alors. Et celle de maintenant où mon sourire transparent a disparu à jamais ?
A bientôt,
Anne

Extrait 2

D’une morte @ l’autre

Quand je suis retournée pour vivre au Japon et qu’alors que j’avais abandonné mon travail et mon logement en Europe pour ce faire, mon amie japonaise m’a dit qu’elle ne m’aimait plus. Pendant une année, j’ai vraiment beaucoup souffert. Et je possède un poème écrit par Yumiko Kora, une grande écrivaine japonais actuelle, qu’elle avait écrit après être venue se faire traiter par moi pour des douleurs avec l’acupuncture dans l’université où je travaillais à Tokyo. Ce poème je l’ai traduit moi-même en français. Il m’est dédicacé manuellement : « à Anne » et dit ceci :

A quelqu’un

Tu avais un sourire transparent.
Et c’est avec ce sourire-là
Que tu m’as aidée, je crois,
A détendre un peu
Mon corps, mon cœur
Si raides alors.
Un soir d’hiver
Je t’aperçue, assise sur un banc,
De la ligne du métro Odakyu, à Tokyo,
Tu souffrais
Et j’ai été incapable d’aller vers toi.
Mais je savais que c’était de cette souffrance-là
Qu’était né ton sourire
Alors il faut que tu deviennes heureuse
Il le faut.

Tu vois, comme tu le sais, les japonais sont parfois très intuitifs. J’ai eu l’impression qu’elle avait le mieux décrit ma souffrance d’alors. Et celle de maintenant où mon sourire transparent a disparu à jamais ?
A bientôt,
Anne